Les formations obligatoires sont … obligatoires … et, dit comme cela, elles n’engagent pas vraiment à être regardées et beaucoup sont réticents à les suivre. Pourquoi ?
De nombreuses raisons de ne pas les faire…
- les salariés considèrent que ce n’est pas une vraie formation qui leur peut leur servir dans leur progression de carrière
- même si ces formations (éthiques, solidaires, environnementales ou utiles pour la santé) apportent leur lot souvent important d’informations, elles ne sont pas référencées comme telles dans notre planning car trop courtes… Pour rappel, la commission formation n’intègre pas ces présentations dans le calcul de l’effort de formation de la société…
- autrefois particulièrement rébarbatives, elles conservent encore pour beaucoup cette impression de déroulement ‘chiant’ malgré l’amélioration de leur présentation et de leur ergonomie
- elles sont souvent synonymes de rappels de bon sens dont on pense pouvoir se passer comme par exemple sur notre posture sur la chaise de bureau ou le fait qu’on doit respecter les autres aussi dans nos envois de mails !
Ces formations recouvrent donc de nombreuses informations et conseils qui vont pour la plupart de soi dans notre société mais qui méritent d’être communiquées … et pourquoi pas suivies !
Un objectifs dans nos accords d’intéressement
Ces formations permettent notamment à la société de montrer au monde qu’elles respectent un maximum de critères sociaux qui améliorent sa note RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) .
Il est aussi utile de rappeler (la direction ne le rappelle pas malheureusement dans sa communication) que les précédents et actuel accords sur l’intéressement “notent” le taux de salariés ayant effectué ce type de formation et donc ont une influence sur notre niveau d’intéressement (je sais, il n’est pas très élevé, nous y reviendrons…).
Mais cet accord a été signé par les principales organisations syndicales de la société : autant être logiques avec nous-mêmes !
2 exemples récents
On parle pas mal en CSE des TMS (troubles musculo-squelettiques) qui sont inhérents à notre travail de bureau. La présentation “santé au travail et postures en télétravail” assemble de multiples préconisations simples et connues de longue date (pour la plupart) qui méritent, pour la CFTC, d’être rappelées.
De même, dans le cadre du récent accord de droit à la déconnexion, un recueil de tous les réflexes nécessaires dans le cadre notamment de la mise en place du télétravail massif serait clairement à acquérir pour ne pas augmenter les méfaits des machines à stress : mails, visios, pressions projet inadaptées…
A bon entendeur !